INDRA

Son nom de divinité indienne brille à l'affiche de « Ma femme est folle ». En passant, on pourrait croire à un mirage, croire qu'on est fou, que ce ne peut pas être elle, Indra, la fameuse, qui se produit sur la scène du théâtre des Nouveautés. Pourtant, c'est bien elle, la belle Suédoise, la magicienne des dance floors qu'Orlando a présentée à son public dans les années 90.

En y pensant, on pourrait croire qu'elle ne chante plus, maintenant qu'elle joue. Mais ce serait faire une grossière erreur d'appréciation. Indra n'a cessé d'être la même en étant une autre. Toute son histoire raconte comment elle a su se régénérer sans renaître, revenir sans partir, changer sans bouger.

Pour l'heure, en 2009, elle s'adonne donc à ses amours de toujours. Quand, toute jeune fille, elle quitte Göteborg et sa famille estonienne pour Paris, c'est l'art dramatique qu'elle a choisi d'apprendre. Elle veut être comédienne, un moyen comme un autre d'accéder à son rêve de gloire. Mais le hasard décide d'une autre voie vers le succès. Tandis qu'elle pratique avec beaucoup de sérieux le noctambulisme dans les clubs parisiens, elle a la chance de rencontrer le célèbre producteur Orlando.

La suite, on la connaît : Indra devient Indra, star de la dance music, reine des charts, et première partie de Prince à Bercy. Ses live font mouche : elle électrise les foules avec des shows à l'américaine où elle chante et danse avec un professionnalisme rare. Suit une parenthèse de quatre ans dans laquelle sa vie privée peut s'épanouir, peut surtout la porter vers un nouvel album. C'est son mentor, Orlando, avec lesquels se sont noués des liens indestructibles, qui la conduit encore une fois vers la réussite. Le titre « Oublie-moi » fait par Tragédie rapproche Indra de son public et lui en gagne un nouveau, amateur de rap et de r'n'b.

De nouveau, l'artiste laisse du temps à la femme. Celle qui a tout vécu si rapidement sait dorénavant apprécier la lenteur. Indra se prépare à être toujours là. Orlando, lui, sait que quand le talent est présent, il ne se presse pas. Preuve en est donnée par le septième album d'Indra « ONE WOMAN SHOW » qu'il a produit et dont la parution est si symboliquement programmée au printemps. L'artiste suédoise est allée l'enregistrer dans le confort de son pays natal, à Stockholm, avec deux équipes locales, les Forty 4's et Vaccum, signé chez « Bg Productions » ce nouvel album sortira chez Mercury/Universal. Les douze titres qui le composent sont fidèles à l'esprit dance qui a toujours animé l'artiste : on y retrouve la même énergie brillante et la même âme festive qui prend forme sur cet opus dans d'autres sons, des sons qui affolent les clubs d'aujourd'hui. Premier extrait « UPPER HAND »
Toujours là où on ne l'attend pas, elle brulera les planches dans deux pièces de théâtre dont elle assurera le premier rôle féminin.
Femme de cœur, elle met au service d'association (« Breizh de l'espoir ») ses qualités de grande sportive lors de courses d'endurance en France et à l'étranger.
Elle sera de nouveau en tournée à la rentrée avec la pièce de Raffy Shart, « Ma femme s'appelle Maurice » qu'Indra a également adapté en suédois pour les pays nordiques.
L'actualité musicale n'est pas en reste avec la sortie d'un nouveau single « IT'S ON YOU », un tube des années 90 entièrement réenregistré avec plusieurs versions pour les radios et les dance floors et un clip où elle est entourée de personnages étonnants…

DUREE DU SHOW : 25 mn
NDP SUR SCENE: 1
DEDICACES: oui